Francisco de Quevedo
- Nous pouvons vider nos blessures des énergies usées qui y fermentent
La vie affective et émotionnelle peut laisser des empreintes profondes: celles-ci créent toujours les mêmes circuits affectifs et émotionnels qui suivent toujours la même trace et la renforce, comme l'eau ruisselante emprunte et continue de creuser les mêmes failles dans la montagne.
Ces circuits peuvent être limitants et même bloquants. Or la vie est mouvement, la dynamique de notre être est transformation, notre cerveau est plastique: remettons de la fluidité là où le mouvement s'était figé, dynamisons notre créativité là où nous croyons devoir reproduire, relions-nous à cet infini de ressources qu'est notre inconscient...
- Nous pouvons cesser de nous identifier à ce qui souffre en nous, nos affects ou ceux de notre lignée
Nos "bobos", nos douleurs, nos "défauts", nous les connaissons bien! Nous ne les apprécions pas, ils nous gâchent aussi la vie; et pourtant, ils sont familiers, apportent le confort du bien connu, et procurent discrètement les "bénéfices secondaires", ces petites récompenses secrètes à souffrir.
Nos modèles sont nos premiers objets d'amour: ils créent en nous des fidélités, une loyauté, d'autant plus radicale qu'elle est inconsciente, à ne pas dépasser les limites qu'ils véhiculent.
Pourtant, nous sommes bâtis et équipés pour la pleine santé, l'enthousiasme, la confiance: observons les jeunes enfants, ils s'intéressent à tout, vivent leurs faiblesses en les dépassant constamment et leur progrès quotidien les fait grandir et accepter le grandissement. Retrouvons cette aptitude profonde à agrandir nos possibles, à déployer nos capacités, à évoluer!
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Nous pouvons apporter du soin aux parties de nous-mêmes en souffrance et réveiller nos résiliences
